Alayla Beauchemin
Winnipeg MB
Canada
Sparkle, Rainbow, Butterfly, Rose
17 octobre 1993 – 20 mai 2018
Alayla a été nommée « la combattante »
Alayla est née le 17 octobre 1993 à Sainte-Anne, au Manitoba.
Alayla laisse dans le deuil ses parents, Jordan et Diane Kehler, ses frère et sœurs, Brittany, Tyler, Sheila et Crystal, ainsi que Littlefoot, sa petite boule de poils. Elle laisse également ses deux merveilleuses filles, Skylar et Katy, sa belle-fille Wensday, et Logan, un fils qui a été placé en adoption.
La famille a toujours été très importante pour Alayla. Grand-maman et grand-papa Watson, et l’amour qu’ils se portaient, ont eu une grande influence sur elle : elle a toujours voulu avoir une relation comme la leur. Alayla avait aussi une belle-famille chaleureuse qui a pris soin d’elle et de ses filles pendant qu’elles vivaient avec eux.
L’expérience du cancer d’Alayla a commencé le 11 novembre 2016, lorsqu’on l’a emmenée à l’hôpital Stonewall parce qu’elle ne se sentait pas bien et qu’elle était traitée pour une amygdalite depuis trois semaines. Le médecin lui a fait passer des tests sanguins et a découvert quelque chose d’anormal. Alayla a alors été admise aux urgences du Health Science Centre.
Le lendemain matin, le 12 novembre 2016, Alayla a reçu un diagnostic bouleversant de leucémie myéloïde aiguë présentant des mutations de FLT3.
Il est impossible de décrire ce moment où votre enfant – je suis la mère d’Alayla – vous appelle pour vous annoncer qu’elle a la leucémie. Je me suis précipitée à l’hôpital. En moins de 24 heures, nous avons rencontré les médecins pour connaître ses options. Dès le lendemain, Alayla a commencé la chimiothérapie, qui s’est étalée sur sept jours consécutifs. Elle a également dû subir quelques ponctions de moelle osseuse et une biopsie de la moelle osseuse.
Malgré tous les obstacles, les examens et les procédures des 19 mois suivants, Alayla était toujours très forte et gardait une attitude positive face à la maladie. Elle a passé un peu de temps aux soins intensifs, ce qui était particulièrement difficile, car elle était plongée dans un coma artificiel pour reposer son corps et l’aider à se remettre.
C’était déchirant pour nous tous de la voir traverser cette épreuve. Même si Alayla a dû surmonter sa peur de mourir et de quitter ses filles, elle savait que les deux côtés de la famille en prendraient bien soin, comme c’est le cas aujourd’hui.
Ses filles étaient très jeunes et ne comprenaient pas toujours pourquoi leur maman était à l’hôpital. Nous les emmenions la visiter aussi souvent que possible. Elle adorait leur faire des câlins et des baisers et passer du temps avec elles. Elle a pu retourner à la maison en compagnie de ses filles et de sa famille pendant un certain temps avant de retomber malade et d’être hospitalisée à nouveau.
Alayla était une vraie battante, ce qui lui a valu son surnom : « la combattante ».
Elle poursuivait sa lutte et restait forte pour ses filles. Même si elle avait peur, elle gardait le sourire.
Avec l’aide de l’excellent personnel de l’unité GD6 du Health Sciences Centre, nous maintenions une atmosphère joyeuse dans sa chambre. Il y avait toujours de la décoration et des photos de sa famille et de ses amis, son groupe de soutien. Les membres du personnel de l’unité GD6 sont pour nous devenus une seconde famille. Ils ont toujours été – et continuent d’être – d’un grand soutien pour ma famille et moi. Ils nous ont aidés à traverser cette épreuve difficile.
Alayla a eu la chance de recevoir une greffe de cellules souches le 1er mars 2017. Elle est entrée en rémission, mais alors que nous pensions qu’elle était sur la voie d’un rétablissement complet, elle a attrapé un rhume et s’est à nouveau retrouvée à l’hôpital. Elle a alors contracté des infections pulmonaires que son corps était trop faible pour combattre, à force de lutter contre tout.
Le 14 mai 2018, Alayla a été emmenée d’urgence aux soins intensifs. Cette fois, le travailleur social a arrêté les médecins un instant pour nous laisser lui faire nos adieux. J’ai dit à Alayla : « Je t’aime gros comme l’univers. » Elle m’a répondu : « Je t’aime encore plus. » Ce sont les dernières paroles que nous avons échangées.
Le 18 mai 2018, nous avons eu une réunion en famille avec le médecin, et il nous a parlé d’un dernier traitement à essayer au cours de la fin de semaine. Nous avons accepté, mais nous savions au fond de nous qu’Alayla était fatiguée et que son combat était terminé. Nous avons décidé d’inviter ses amis et sa famille à venir lui dire leurs adieux.
Le dimanche 20 mai 2018, nous avons fait nos derniers adieux à Alayla et elle est allée rejoindre les membres de sa famille au Ciel.
Elle a été gâtée à l’hôpital, car le personnel me permettait de passer la nuit avec elle. Grand-maman Watson lui amenait parfois ses repas préférés pour le souper. Grand-papa Watson la faisait toujours sourire lorsqu’il passait la voir après une longue journée de travail. Tant de personnes la soutenaient, lui rendaient visite ou l’appelaient pour prendre de ses nouvelles. Elle disait toujours : « Le bon côté du cancer, c’est qu’il a permis aux membres de la famille de se rapprocher. » Et elle avait raison.
Je pense à Alayla chaque jour. Ses filles et moi parlons tout le temps d’elle.
Nous participons à la Marche Illumine la nuit en mémoire d’Alayla et dans l’espoir que grâce à toutes les collectes de fonds, nous parviendrons un jour à guérir tous les cancers du sang.
Veuillez prier pour Alayla « la combattante » et la garder dans vos pensées.